Tuer le père

d'Amélie Nothomb, chez Albin Michel.
Tuer le père est le vingtième livre publié d’Amélie Nothomb. Même si elle apparaît au début et à la fin du roman, celui-ci n’est pas autobiographique. En effet, son personnage n’est présent que pour amorcer la véritable histoire. Une histoire de magiciens.
Amélie Nothomb se retrouve donc à Paris à assister à une partie de Poker pas comme les autres. En effet, l’un des joueurs – très habile – est surveillé par une autre personne. L’histoire commence, car un lien très spécial unie ces deux personnages.
Dans ce roman nous allons découvrir la rencontre de ces deux personnages hors du commun ainsi que leur évolution ensemble et séparément.
Même si je n’ai retrouvé le style très déstabilisant d’Amélie Nothomb qu’en fin de roman, l’histoire racontée, elle, l’est admirablement. L’intrigue n’est pas survolée, mais bien ancrée profondément. Elle est consistante ; chose qui pouvait manquer dans les derniers romans de l’auteur prolifique.
On y retrouve des sujets récurrents tels l’espoir, la confiance trahie, le désespoir, l’amour et l’amitié. Il s’agit d’un roman plus humain que ce que l’on peut rencontrer dans l’œuvre de l’auteur. Et ça fait du bien !
A lire tout de suite !

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